Après le référendum helvétique, des petits Suisses manifestent dans les supermarchés du Cher

Publié le par LerrybéRit

Après le référendum helvétique, des petits Suisses manifestent dans les supermarchés du Cher

Il fallait s'y attendre ! Après le vote du référendum helvétique, ce week-end, en faveur d'une limitation de l'immigration avec des quotas, un appel à la grève a mobilisé des milliers de petits Suisses, hier matin, dans les rayons crèmerie des supermarchés, hypermarchés, supérettes et épiceries du Cher. "Un rassemblement sans précédent", évoque le porte-parole du mouvement contre le référendum Suisse.

"Nous représentons la crème de la Suisse et nous ne pouvons pas admettre que nos pairs et nos maires d'ailleurs aient pu voter pour ce référendum. Cela signifie que les pays dans lesquels nous sommes exportés pourront à tout moment nous ramener à la frontière en guise de rétorsion". Les petits Suisses ont totalement bloqué l'accès aux rayons crèmerie empêchant Mamie Nova, Yoplait et la Laitière d'entrer et de sortir.

Des petits Suisses en piqué

" L'emmental avec nous" entendait-on hier, dans un hypermarché de la banlieue berruyère. A Saint-Amand-Montrond, plusieurs petits Suisses se sont écrasés sur le front des clients. A Vierzon, c'est la totalité d'un supermarché qui est pris en otage par des petits Suisses. Le mouvement est parti pour durer. "Nous ne tolérerons pas que nous regardions notre pays du coin de l'oeil."

Le porte-parole du mouvement de protestation ajoute que "le referundum doit être annulé et cette mesure doit disparaître. Dans nos rayons, nous cotoyons des yaourts de tous horizons, à la cerise, à la fraise, à la framboise, au chocolat, à la vanille, et meme des yaourts à O%. Pas question que nous, petits Suisses, soyons assimilés à ces quotas d'immigration dès lors que dans certains rayons, nous sommes en minorité." L'appel à la grève a été reconduit pour la journée de demain. L'ambassadeur de Suisse en France devrait rencontrer le leader du mouvement. La Suisse compte sur un pourrissement de la grève. "Les dates de préemption vont jouer en notre faveur" confie un proche collaborateur d'un ministre suisse.

Albert Crémié
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